Ubuvukanyi

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dimanche, octobre 18 2020

Naissance et état actuel des projets Ubuvukanyi

LA SOLIDARITE AU SERVICE DE LA SANTE ET DE L’ENVIRONNEMENT : CAS DE FRATERNITE UBUVUKANYI AU BURUNDI

La solidarité est la mère de l’humanité. Elle a permis aux femmes et hommes de la terre de survivre aux différents aléas de la nature, de résister à la férocité des animaux sauvages. Les humains se regroupaient pour que les plus forts aident les moins forts. La nourriture était partagée. C’était la vraie solidarité. Le développement économique et la révolution numérique pour les uns n’ont pas empêché d’autres à rester dans leur pauvreté. La mauvaise répartition des revenus du monde bloque le passage de plusieurs peuples à la phase de revenus intermédiaires. Le problème qui se pose au niveau macroéconomique est difficile à résoudre. Dans plusieurs pays surtout africains, certaines catégories de la population restent dans une grande pauvreté. Certaines actions peuvent contribuer à l’accès aux besoins essentiels comme les soins médicaux, à l’amélioration de l’agriculture. Un pauvre dépense beaucoup d’énergie pour gagner sa vie. La santé est son capital principal. Il doit aussi préserver son environnement car sa dégradation détruit son outil de travail. Dans la vie, personne ne choisit son lieu ou sa date de naissance. Personne ne choisit le milieu économique de sa famille. Tout est un pur hasard. Ce hasard donne des chances à certains qui naissent dans des familles aisées, qui peuvent payer les études de leurs enfants, leur donner les moyens de découvrir le monde etc…. Pour d’autres, l’environnement familial fait que l’accès à l’école reste limité. L’intelligence ne peut pas s’épanouir et permettre un avenir meilleur car le passage presque obligé est l’école. La meilleure école est payante et seuls les plus aisés y ont accès. Ainsi, certains conçoivent des mécanismes de solidarité, surtout à une petite échelle, pour que les plus nécessiteux en profitent. Souvent, de grands projets produisent de petits effets car ils dépensent beaucoup dans des études de conception de ces mêmes projets, les dépenses administratives et de voyage énormes. Ces frais annexes deviennent budgétivores et accaparent une bonne partie du budget. Aucun système de solidarité ne peut enrayer la pauvreté dans quelques années. C’est un travail qui demande des décennies avec une grande volonté et une bonne gouvernance. Les projets de solidarité sont nombreux et souvent l’émanation des ressortissants des pays d’Afrique. On ne peut développer que le lieu qu’on connaît. Les solutions clés en main n’ont jamais marché et ont ruiné des chances de développement.

UN REVE DEVENU REALITE NOMME FRATERNITE UBUVUKANYI

Un burundais né dans un village du centre du Burundi, en province Mwaro, habite aujourd’hui en France. Il est hanté par les conditions de vie de ses anciens voisins. Au début des années 2000, les nouvelles de la zone de Muyebe n’étaient pas réjouissantes. Une épidémie de malaria venait de frapper la province. Le coût d’une cure de malaria était exorbitant. Ceux qui n’avaient pas d’argent pour se faire soigner rapidement succombaient à la maladie. Ces nouvelles sont racontées par sa mère en visite à Paris malgré son âge avancé. Elle a imploré son fils de ne pas oublier les amis, les voisins, ceux qui ont témoigné de l’amour en ne cédant pas à la tentation divisionniste. Le besoin principal exposé était un centre de santé pour soigner gratuitement cette population. L’équation semblait difficile pour son fils. Il avait du mal à gagner sa vie. Il pensait à acheter son appartement afin de dire adieu aux tracasseries racistes pour louer un logement. Un dilemme ! Financer un centre de santé et son fonctionnement seul ou financer son appartement avec un crédit bancaire ? Le dilemme devenait de plus en plus maladif. La réflexion méritait une discussion avec un ami Suisse. Lors d’un repas de noël 2002, les discussions sont enclenchées. L’ami suisse est très intéressé et en plus il a plus de moyens financiers. La création d’une association est actée. L’ami suisse devient le président de l’association. Ironie de l’histoire, le compte est créé en Suisse, pays connu par les compatriotes burundais comme étant un paradis. Pour la petite histoire, le Roi Mwambutsa IV régnait dans les années 1962 à 1965 à partir de la Suisse. Au cours de cette nuit de noël, le financement futur a été évoqué. Toutefois, les rêves ont dépassé la réalité. Les deux amis ont cru qu’ils pourront financer les soins de santé de 5 000 personnes avec leurs deniers. Les cotisations ont commencé. Le Burundais natif de la zone de Muyebe s’adressa à son employeur en France pour lui demander un financement. Ce dernier accepta de verser 3 000 € chaque année. Une association est née à la suite des négociations avec un dispensaire de Muyebe qui existe depuis la colonisation. Une convention est signée entre le dispensaire ou plus précisément l’église protestante qui gérait le dispensaire et le Burundais de Paris. La convention stipulait que le financeur de Paris allait envoyer de l’argent et des médicaments pour soigner deux collines de recensement à savoir Muyebe et Kibenga-Migende. Au bout de quelques mois, une incompréhension et une mauvaise application de la convention au dispensaire de Muyebe poussèrent le Burundais de Paris à dénoncer cette convention. L’association qui avait été créée portait le nom des « Les amis du dispensaire de Muyebe ». Une réflexion a été engagée au niveau de l’association française. Fallait-il ouvrir un centre de santé propre à l’association au lieu de recourir aux services des autres ? Le nom de l‘association française a été changé et est devenu Fraternité Ubuvukanyi. Les démarches étaient faciles en France. Par ailleurs, l’agrément de l’association burundaise a été un parcours de combattant. Le gouvernement du Président NDAYIZEYE n’a pas facilité la tâche. Le dossier est resté plus d’une année dans les bureaux du ministre de l’intérieur sans qu’il soit signé. Il faudra attendre l’arrivée au pouvoir du CNDD-FDD pour que dossier soit signé en 2007. Avec l’agrément de l’association nommé Centre de santé Ubuvukanyi, l’accord de principe pour l’ouverture d’un centre de santé a été accordé par le ministère de la santé. Compte tenu de l’argent à la disposition de l’association française, la construction du centre de santé était exclue car tout l’argent récolté serait utilisé. Il a été décidé de louer et de faire les démarches de recherche de fonds pour construire un centre de santé Ubuvukanyi.

Le noyau central de cette solidarité est né le 02 janvier 2008

Le 02 janvier 2008, un nouveau centre de santé a ouvert dans la zone de Muyebe. La particularité de ce centre de santé était du fait qu’il soignait gratuitement toute la population des collines de Kibenga-Migende et de Muyebe ; soit environs 5 000 personnes. Un véritable rêve. Le démarrage a été très difficile. Le premier jour, la population n’en croyait pas. Elle pensait que le centre de santé n’allait pas tenir quelques jours. Chacun voulait être soigné le plus vite possible. Le jour de l’ouverture, le responsable du centre de santé a appelé le burundais de l’association en France pour lui dire qu’il préférait arrêter et fermer le centre de santé car il ne voyait pas comment il allait faire avec toute cette population. Il fallait avoir une vision à long terme pour continuer. Le burundais de l’association française lui a dit de soigner jusqu’à 16 h et fermer, de faire la même chose tous les jours. Il pariait sur le fait que la population se rendrait compte de la continuité de l’action et de venir se faire soigner uniquement en cas de besoin. A la fin de la semaine, les malades sont passés de 1 500 à 200. A la fin du mois, il y avait 30 malades par jour. Le pari était gagné. Six mois après, trois autres collines ont été intégrées dans les soins gratuits au centre de santé Ubuvukanyi. La couverture est passée à 10 collines à la fin de la première année. Le rêve devenait une réalité. Il était possible de soigner une population estimée à 21 000 personnes avec peu de moyens. Le budget total du centre de santé est entre 16 000 et 18 000 € par an et comprend les médicaments, les salaires, l’entretien des immeubles, etc… La bonne organisation, l’absence de détournement des fonds et médicaments ont été très déterminants pour continuer la mission. Ces activités ont été le fruit de la coopération avec la population bénéficiaire. Elle a bien compris que le centre de santé appartenait aux bénéficiaires et qu’il leur revenait d’être vigilants sur la bonne gestion de ce centre de santé. Il a été créé un comité d’élus des bénéficiaires. Ces élus se réunissent régulièrement depuis le début de la mise en place avec le président de l’association et le responsable du centre de santé. Ils évaluent le travail au centre de santé et apportent des solutions. Le centre de santé Ubuvukanyi est devenu le quartier général du développement local initié par cette association. Beaucoup de projets ont été conçus dans la concertation et aussi sous forme de réponses aux questions posées. Dans le but de mettre un cadre de travail à long terme, un membre de l’association française est parti au Burundi en 2008 et a passé une semaine dans la zone de Muyebe. Il a visité les champs, les écoles, le centre de santé. Il a été dans les villages pour discuter avec les bénéficiaires des difficultés rencontrées dans la vie quotidienne. Il a fait plusieurs réunions avec les représentants des bénéficiaires. De retour en France, il a écrit un document nommé Vision 2020. Il a listé tous les projets à réaliser jusqu’en 2020. Cette vision a été discutée en France et au Burundi. Tous les projets qui ont été réalisés s’inspiraient de cette vision 2020. A part la santé, cette vision englobait l’agriculture comme l’amélioration des semences, les infrastructures comme les routes, les sources d’eau, l’éducation, la promotion économique des femmes, la protection de l’environnement, l’énergie, l’intégration des minorités ignorée par la société comme les Twa, la culture et l’apprentissage des langues étrangères de l’Afrique de l’Est etc…. On peut soigner la maladie mais tant qu’on n’a pas soigné la faim, les médicaments ont peu d’effets Au centre de santé Ubuvukanyi, il y a eu un constat amer. Les gens étaient soignés mais revenaient souvent au centre de santé. Les responsables du centre de santé n’arrivaient pas à comprendre.

Un projet de semences sélectionnées de haricots a été lancé en 2011.

Un échantillon de semences de haricots a été acheté au Rwanda et les résultats ont été probants. Grâce à un financement de la région de Naples en Italie, l’association locale a acheté 10 tonnes de semences sélectionnées de haricots au Rwanda. Toute la population de la zone a eu des semences. A la récolte, chaque bénéficiaire a donné à l’association 3 kg. Ces 3 kg ont été distribués à d’autres familles en dehors de la zone de Muyebe. Deux saisons après, ces semences étaient cultivées dans la province de Mwaro et une partie de la province de Bururi, presque un huitième du Burundi. Le projet des semences sélectionnées de haricots a eu un effet double. La production a quadruplé et les paysans pouvaient manger à leur faim ces haricots très nutritifs. Parallèlement, ils n’étaient plus malades comme avant. La facture d’achat des médicaments au centre de santé a baissé de 30 %. La « guérison de la faim » a été déterminante sur les maladies. Les médicaments avaient plus d’effets. Avant, plusieurs malades se faisaient soigner plus les effets des carences des protéines ou de faim que de maladies en soi. Le haricot est la viande du pauvre dans cette région du Burundi. L’augmentation de cette production a amélioré aussi la santé des enfants. Le choix de la couleur de ces haricots a été beaucoup influencé par la proximité de la viande. En effet, les haricots de couleur blanche étaient plus productifs que les rouges. Or, les haricots rouges donnent une sauce rouge qui ressemble étrangement à la sauce de viande. De ce fait, les paysans préfèrent alors les haricots rouges. Si l’association avait acheté des semences sélectionnées de haricots blancs plus productifs que les rouges, le projet aurait été boycotté. Construction du centre de santé Ubuvukanyi et des sources d’eau L’association française a obtenu un financement pour construire un centre de santé qui a été électrifié une année après avec un groupe électrogène solaire acheté en France de 7 KVA. Le centre de santé devenait autonome et le personnel a doublé. Le bâtiment construit comprenait neuf pièces. Le personnel était composé d’un responsable du centre de santé, de deux infirmiers, d’un laborantin, d’un administratif, d’une pharmacienne, deux gardiens de nuit, un planton. Cette construction était le premier point de la vision 2020. L’hygiène devenait de plus en plus primordiale car l’eau consommée n’était pas de bonne qualité. Les sources d’eau ont été construites pendant la colonisation vers les années 1950. Elles commençaient à se dégrader et les parasitoses faisaient rage chez les enfants. Un projet de rénovation de 120 sources d’eau a été discuté et financé en 2012. La qualité de l’eau a été améliorée pour toute la population de la zone de Muyebe.

Après la santé, l’agriculture, le tour à l’éducation

Le projet Ubuvukanyi n’était pas conçu dès le départ pour plusieurs domaines. Seul le centre de santé était prévu. Avec le temps et en écoutant les souhaits de la population, les deux associations du Burundi et de France ont franchi le cap de tous les domaines. La vision 2020 a été le déclencheur. L’école primaire de Muyebe n’était pas parmi les meilleures de la province de Mwaro. Or, le système était élitiste. Très peu d’élèves étaient reçus à l’école secondaire. Un concours national déterminait qui devait continuer le cursus scolaire. L’association burundaise a initié avec le soutien de l’association Fraternité Ubuvukanyi de France un projet de soutien scolaire de préparation du concours. Les professeurs étaient payés pour faire des cours de révision les samedis et aussi corriger des tests de simulation des concours nationaux. Les résultants ont été probants car les premiers de toute la province étaient de la zone de Muyebe. Le savoir est au cœur du développement. Son acquisition ne doit pas être réservée aux élites intellectuelles. Parmi les projets Ubuvukanyi, il y avait celui de la création d’une « université paysanne ». Il s’agissait d’un échange de savoir sur plusieurs sujets qui intéressaient la communauté à savoir l’économie, le droit, l’agriculture, l’histoire etc… Pour réaliser ce projet, l’informatique s’est révélée indispensable. Plusieurs ordinateurs ont été installés au centre de santé Ubuvukanyi. Un système WIFI a été installé aussi. En priorité, les cours de langue ont commencé. Des cours sur excel ont suivi. D’autres sont en cours. Ces cours n’ont pas de préalable. Il suffit de savoir lire et écrire. Pour favoriser tous les volontaires. Des cours d’alphabétisation ont commencé avant les cours de langues. Il n’est pas rare de trouver des personnes nouvellement alphabétisées, se mettre au français et à l’anglais. Certains cours sont prévus par visioconférence pour limiter les coûts. A part les langues, les professeurs sont des bénévoles. Ouverture de la maternité et modernisation du laboratoire du centre de santé Ubuvukanyi Tenant compte des demandes de la population, l’association Ubuvukanyi a construit une maternité et a commencé à accueillir des femmes enceintes en 2016. Parallèlement, le centre de santé Ubuvukanyi a ouvert ses portes 24/24 et sept jours sur sept. La modernisation du laboratoire a suivi et avec un recrutement d’une spécialiste de laboratoire en 2017. Une salle de réunion a été construite en 2016 pour désengorger les bâtiments du centre de santé. Cette salle servait dès le départ aussi aux cours de l’université paysanne et surtout de réunions aux représentants des bénéficiaires.

Un match entre un barrage électrique et le biogaz à l’association Ubuvukanyi

La question de l’énergie avait été posée et elle figurait dans la vision 2020. A ce moment, le barrage était plébiscité. La chance souriait à l’association car à 500 mètres du centre de santé Ubuvukanyi, il y avait une chute d’eau sur la rivière Kayokwe. En 2017, une étude a été faite pour construire un barrage sur cette rivière Kayokwe. Un ingénieur a soumis ses conclusions. Le barrage pouvait produire 35 kw au minimum. La production de l’électricité n’est pas une fin en soi. Il faudra la transporter et il y a des pertes de la quantité d’électricité lors de l’acheminement vers les consommateurs. Au moment où il fallait passer à la phase de la recherche du financement, une question non négligeable a été posée. Quelle sera l’objectif de l’électricité ? A quel besoin répondra-t-elle? D’emblée, on pourrait parler d’éclairage. Or, le vrai problème qui se pose est l’environnement. Le bois est coupé tous les jours pour la cuisine. Dans la capitale, même les personnes aisées de la ville de Bujumbura font la cuisine avec le charbon. Ce charbon provient des coupures de bois. Voilà le problème à résoudre. Si les citadins aisés ne font pas la cuisine avec l’électricité alors qu’ils en disposent parce qu’elle coûte cher, ce ne sont pas les paysans qui feront la cuisine avec. L’idée du barrage a été abandonnée. Il fallait trouver un autre projet plus respectueux et protecteur de l’environnement. Une visite au Rwanda en novembre 2018 a été faite par le président de l’association Fraternité Ubuvukanyi en France et un membre de l’association Ubuvukanyi du Burundi. Le Rwanda est très avancé en matière d’énergie renouvelable. La visite a ciblé principalement le biogaz domestique. Les deux représentants des associations ont rencontré les utilisateurs et ont reçu des explications sur le fonctionnement. Ils ont présenté le projet à leurs conseils d’administration respectifs et ont décidé de mettre en place des unités de biogaz de 4 M3. La construction des unités de biogaz dans la zone de Muyebe était une bonne idée mais malgré les recherches, aucun burundais capable de construire le biogaz n’a été trouvé. L’association a décidé d’envoyer en formation pratique au Rwanda. Deux maçons ont été envoyés au Rwanda pour une formation d’un mois sur un chantier. Grâce à ce capital humain, le projet a été conçu, discuté entre les deux associations. Une unité de biogaz de 4 M3 nécessite deux vaches qui restent sur place le biogaz utilise la bouse de vache et aussi les toilettes humaines. Le biogaz apporte plusieurs réponses à beaucoup de questions. Le gaz produit remplace le bois qui est préservé au profit de la protection de l’environnement. Les déchets sortis du biogaz sont plus fertilisants que les engrais chimiques. Il n’y a plus besoin d’assainissement pour les déchets des toilettes qui sont recyclés en biogaz et en fertilisants. Les femmes surtout qui s’occupent de la cuisine dans les sociétés africaines ne seront plus confrontées à la fumée. Le biogaz est aussi une incitation des hommes pour qu’ils puissent faire de la cuisine aussi. Il est prévu une charte des bénéficiaires dans laquelle les hommes s’engagent à participer aux travaux de cuisine qui seront déjà facilités par le biogaz. L’option adoptée par les deux associations a été de ne pas éclairer avec le biogaz mais de compléter l’ensemble avec de petites unités solaires pour les dissocier. Il est prévu de construire 50 unités de biogaz pour 50 familles. C’est la première étape. La deuxième étape devait concerner des milliers de familles. La grande équation est le financement.

Un barrage au profit du biogaz__

Les deux associations sont dans une phase d’étude technique pour rénover un barrage abandonné. Il pourrait produire 65 KWH. L’électricité serait revendue à la compagnie de l’électricité de l’Etat. 60 % des revenus serviraient à construire des unités de biogaz, 20 % à l’amortissement et entretien du barrage, 10 % pour financer des projets de développement de la commune et 10 % pour financer les activités de l’association Ubuvukanyi. L’objectif est de financer plus de 3 000 ménages en 10 ans. Avec un complément d’autres financements, l’espoir est de passer à 6 000 ménages, presque toute la commune de Kayokwe. Ce projet devra servir d’exemple pour que le biogaz se fasse dans tout le Burundi. Pour un développement socio-économique de la communauté Twa oubliée La communauté Twa est l’oubliée du développement au Burundi.

Tous les pouvoirs n’ont pas pris en main la question des Twa.

Les quelques places au Parlement n’ont pas changé la donne de la communauté Twa. Cette communauté n’a ni terre, ni propriété quelconque. Certains commencent à l’acquérir grâce à quelques rares Twa qui ont fait les études. Les maisons, le niveau de vie, la sous-activité sont les signes de la paupérisation de cette communauté. L’association Ubuvukanyi a intégré dans ses activités cette communauté et des réunions régulières se font souvent. Dans la zone de Muyebe, en commune Kayokwe, deux groupements des Twa se retrouvent sur les collines de Nyakibari à Gasanda et à Gitunga. Cette communauté de 59 familles se fait soigner gratuitement au centre de santé Ubuvukanyi. Elle a le monopole de fourniture de briques à l’association Ubuvukanyi pour le biogaz. Elle s’organise sous forme de coopérative. Elle acquiert des revenus avec la vente de ces briques. Depuis octobre 2020, l’association Ubuvukanyi loue des terres pour que les Twa puissent pratiquer l’agriculture. Un projet est en cours de recherche de financement pour construire leurs maisons, former cette communauté aux métiers, acheter les terres et acquérir un bétail. Il est prévu qu’en 2023, la communauté Twa serait au même niveau que les autres si les projets se maintiennent au même rythme. Il s’agit d’une ségrégation positive sous forme de coup de main à cette communauté tant oubliée.

Pour une coopération Sud-Sud

Le projet biogaz a suscité beaucoup d’envie pour d’autres associations qui veulent construire des unités dans d’autres pays de l’Afrique. Des négociations ont été entamées en France. Une association qui intervient au Niger ira au Burundi après 2 mois d’avancement du projet pour apprendre la construction des unités de biogaz. Il y aura des maçons qui viendront du Niger. Au Burundi, l’association Ubuvukanyi a déjà préparé la logistique. Une convention de coopération a été signée par cette association « Action de solidarité au Niger », Fraternité Ubuvukanyi et Ubuvukanyi au Burundi. Cette convention clarifie cette coopération et les trois associations sont en train d’étudier des échanges d’expériences entre les citoyens de la zone de Muyebe et ceux du Nord du Niger. Il est plus facile de transmettre la technologie entre Africains et aussi en profiter pour échanger des expériences sur le mode de travail des deux associations, des relations avec la population etc…. Les africains échangent facilement dans un esprit gagnant- gagnant, sans domination. Les expériences des peuples qui n’échangent pas, qui s’ignorent, est très bénéfique pour toutes les parties. Il manque en Afrique ce lien entre les peuples.

Conclusion

La solidarité initiée par l’association Fraternité Ubuvukanyi est la preuve de la réussite des projets avec peu de moyens. Le dialogue est privilégié entre les parties et les bénéficiaires qui n’ont pas de moyens financiers. Ils ont beaucoup d’idées à apporter, une sagesse sans commune mesure et une implication dans les projets. Il a été confirmé que les femmes pauvres sont de très bonnes gestionnaires avec le projet des femmes pauvres qui sont sorties de la pauvreté grâce à leur coopérative de fabrication de briques en terre cuite et dont le capital a été fourni par l’association française. Douze ans est une longe période. Les effets de ces projets sont réels. Toutefois, un vrai projet se conçoit sur 20 ans. C’est pour cela que les deux associations sont en cours de rédaction de la vision 2030. Quelles sont les attentes de cette population bénéficiaire de cette coopération ? Comment évoluer vers un vrai essor économique et social de la zone ? Ce sont des questions qui seront discutées pour apporter des réponses adaptées. Le parcours du travail accompli est immense mais petit pour les bénéficiaires qui en attendent plus. La première phase incarnée par la vision 2020 est terminée. La deuxième phase de la vision 2030 devra être innovante. Cette vision devra être dominée par la protection de l’environnement, la promotion de l’agriculture et aussi un début de petites unités de production industrielle. Tout s’adaptera en fonction aussi de la situation politico sécuritaire du Burundi.

mercredi, juin 24 2020

LA CARTE CAM ET BPF

Muyebe le 24 juin 2020 Le gouvernement burundais a mis en place une bonne mesure pour la population. La carte d'assurance maladie CAM qui permet aux familles de se faire soigner gratuitement moyennant un ticket modérateur et aussi une cotisation annuelle de 5 000 frs bu. Il y a aussi les enfants jusqu'à 5 ans et les femmes enceintes qui se font soigner gratuitement. L'Etat rembourse à travers le dispositif PBF. Au départ, les remboursements étaient plus ou moins réguliers. Depuis les deux dernières années, les remboursements CAM sont à l'arrêt. Or, les montants des créances continuent à augmenter. Les centres de santé, les hôpitaux soignent toujours avec les mêmes dispositifs. Le dernier paiement de la carte CAM date du 05 janvier 2020 mais les factures de mai, juin, octobre et novembre 2018 ne sont pas payées sans parler de 2019 et 2020. Le dernier paiement du PBF pour les enfants et femmes enceintes date de juin 2020 mais les factures de septembre, novembre, décembre 2019 et celles de 2020 ne sont pas encore payées. Pour plusieurs établissements, les créances représentent plus de 80 % des dépenses annuelles. Il serait difficile de demander à une société de vendre à crédit à ses clients pendant deux ans. La situation est très difficile pour les centres de santé, y compris le centre de santé Ubuvukanyi. Espérons que le nouveau pouvoir pourra y remédier.

samedi, avril 4 2020

Projet de développement de la communauté Twa de la zone de Muyebe

La communauté Twa a été délaissée depuis des décennies. Le développement ne les a pas impliqués. Dans un tel contexte, il fallait qu'il y ait une politique de discrimination positive à l'image de ce qui a été fait en Afrique du Sud ou aux Etats Unis. Dans la zone de Muyebe en commune Kayokwe, les Twa habitent sur les collines de Nyakibari et de Gitunga. Ils sont regroupés en 59 familles. Ces familles disposent de très peu de moyens pour se faire soigner, scolariser leurs enfants, se loger et se nourrir convenablement.

L'association Fraternité Ubuvukanyi et son partenaire local Ubuvukanyi ont rencontré les représentants de la communauté des Twa de la zone de Muyebe. Il a été convenu un plan d'aide à cette communauté. L'association Fraternité Ubuvukanyi a accepté et payé les cotisations des 59 familles au centre de santé Ubuvukanyi. Aujourd'hui, les membres de la communauté Twa sont soignés au centre de santé Ubuvukanyi. Il a été convenu aussi que les membres de cette communauté Twa se mettront en coopérative et fabriqueront des briques que cette coopérative vendra à l'association Ubuvukanyi pour la construction des unités biogaz. Une avance de fonds a été fournie afin d'avoir le capital nécessaire pour la fabrication des briques en terre cuite. Ils ont le monopole de la vente des briques qui serviront à la construction des 70 unités de biogaz. Ce marché servira au départ de cette communauté pour se professionnaliser et avoir beaucoup de moyens financiers à l'avenir.

Les discussions ont porté aussi sur le soutien scolaire des enfants mais la faisabilité interviendra ultérieurement. Un projet des ruches a été aussi décidé et l'association Ubuvukanyi est en cours de recherche de boisements pour abriter ces ruches. Les membres de cette communauté manquent de terre pour pratiquer l'agriculture. Nous avons décidé que nous chercherons des terres à acheter pour mettre à la disposition de cette communauté. Des semences seront fournies pour la première année.

Les projets de développement de cette communauté s'inscrivent sur un moyen terme car elle est à un niveau bas du développement. La construction de leurs logements devra se faire car si les conditions de logements ne sont pas améliorées, la scolarité des enfants , l'état de leur santé ne pourront pas s'améliorer.

Ce projet est à améliorer en fonction des discussions tripartites entre les deux associations Fraternité Ubuvukanyij, Ubuvukanyi et la communauté Twa.

Le biogaz Muyebe en commune Kayokwe

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dimanche, avril 21 2019

LE PROJET UBUVUKANYI FAIT SON CHEMIN

Il est important de retracer le parcours des activités Ubuvukanyi pour comprendre la situation actuelle.

L’activité principale est un centre de santé qui soigne gratuitement ses membres et toute personne se trouvant dans la zone de Muyebe et d’autres collines peuvent devenir membres. Le centre de santé soigne 12 775 personnes par an et couvre une population de 25 000 personnes.

Projets déjà réalisés

A part le centre de santé, les projets réalisés sont :

  • Construction de 80 sources d’eau, d’une route de 5 km qui mène au centre de santé, des bâtiments du centre de santé, d’une maternité et d’une salle de réunion.
  • Distribution des semences sélectionnées de haricots
  • Soutien scolaire à l’école primaire de Muyebe
  • Soutien financier des projets des femmes pauvres;
  • Installation d’un groupe solaire au centre de santé Ubuvukanyi;
  • Informatisation du centre de santé Ubuvukanyi.
  • Modernisation des équipements du laboratoire.

Projets en cours de réalisation

  • Mise en place de l’université paysanne;
  • Organisation des classes d’excellence;
  • Amélioration de la production électrique du groupe électrogène solaire.

Projet Biogaz en cours

Un projet de barrage a été abandonné pour deux raisons : Le problème de transport de l’électricité et distribution aux villages reculés et le fait que l’électricité n’aurait pas servi à la cuisson.

Pourquoi le biogaz?


  • Le respect de l’environnement : Le citoyen burundais fait sa cuisson à l’aide du bois ou du charbon de bois. Les forêts disparaissent, les arbres sont devenus des espèces en disparition. Le biogaz permet de cuire sans utiliser le bois;
  • Recyclage des déchets : Les toilettes se remplissent souvent et il n’ y a aucun système de retraitement. Les trous sont fermés et on creuse ailleurs.
  • Les résidus du biogaz sont des excellents fertilisants écologiques;
  • Le biogaz remplacera le pétrole utilisé pour s’éclairer;
  • La cuisson avec le bois provoque avec sa fumée des maladies des yeux. Avec le biogaz, il n’ y aura plus de fumée.
  • Gain de l’espace car le biogaz occupera moins de place que l’utilisation du bois.
  • Gain de temps de cuisson.
  • Pas de transport de l’électricité et pas de frais de consommation car la matière première est locale et autosuffisante.
  • Moins d’entretien.

mardi, octobre 31 2017

UBUVUKANYI CHANGE DE DIRIGEANTS

L'association Centre de santé Ubuvukanyi a tenu son assemblée générale le 28 octobre 2017 à Muyebe. Il y a eu des élections d'un nouveau président et son comité. Antoine Gahungu est le nouveau président de l'association Centre de santé Ubuvukanyi. Il est professeur au collège de Muyebe, ancien administrateur communal de Kayokwe. Dr Jean de Dieu, vice-président. Dr Bénigne Mukanyonga, trésorière. Callixte Rwarukundo, secrétaire: Chargé de la gestion de l'eau dans la commune Kayokwe Gaudence Bacanamwo, conseillère.

Le comité a du pain sur la planche pour relever le défi de la transparence et de la communication.

Le programme des prochains 5 ans est :

Lutte contre l’extrême pauvreté • Carte CAM pour les plus pauvres • Scolarisation des enfants des familles plus pauvres • Soutien des métiers Centre de santé Ubuvukanyi • Renforcement de l’équipement du laboratoire • Mise en place d’une mutuelle pour les soins hors CDS • Création d’un groupe d’hygiène mobile vers les ménages • Nutrition : Amélioration du mode d’alimentation des enfants et jeunes • Renforcement de l’informatique • Construction d’un barrage hydroélectrique Université paysanne • Création d’une couveuse d’entreprises et accompagnement • Promotion de la créativité entrepreneuriale • Agriculture : Encouragement des recherches locales • Renforcement des cours Agriculture, élevage et écologie • Distribution des semences sélectionnées de pomme de terre, de maïs et haricots • Distribution du petit bétail • Mise en place du projet biogaz • Permaculture • Arbres fertilisants Ecole • Mise à la disposition de l’école de l’outil informatique • Appui et formation de l’élite dès l’école primaire. __

mercredi, août 31 2016

Les rêves sont devenus des réalités dans la zone de Muyebe

Les rêves sont en train de devenir la réalité dans la zone de Muyebe. Qui a dit que la volonté a une limite?

Dans la zone de Muyebe, la population s'est mise à l’œuvre et a déjà intégré le développement en cours. Le centre de santé qui soigne cette population gratuitement est déjà dans la phase de consolidation et de renforcement. Il entame la neuvième année.

Ce centre de santé Ubuvukanyi se trouve dans ses bâtiments. Il est éclairé par une énergie renouvelable qui est l'énergie solaire. Le centre de santé est raccordée à l'eau courante.

Il reste à faire évoluer le laboratoire de ce centre de santé.

Après la santé, l'éducation. Nous apportons chaque année un soutien logistique à l'école primaire de Muyebe pour préparer ses élèves au concours de la 6 è année. Aujourd'hui, il y a aussi l'alphabétisation. Demain, nous aurons besoin d'un financement d'un professeur d'anglais pour adultes afin de préparer la population de la zone de Muyebe à entrer avec sérénité dans la communauté de l'East Africa.

Les métiers sont l'avenir de demain. Rien ne nous empêche de rêver à une formation à Muyebe dans un métier innovant. Ubuvukanyi a innové au niveau dans la solidarité au Burundi. Demain, notre association innovera dans d'autres domaines.

Les paysans de la zone de Muyebe ont semé pour la deuxième fois les semences sélectionnées de haricots distribuées par notre association. La récolte de 150 tonnes lors de la saison passée est annonciatrice d'une grande avancée dans la lutte contre la famine. Cette année, nous tablons à une production proche de 1000 tonnes si on tient compte sur 50 % de récoltes prévues pour les semences. Ces haricots ont créé un phénomène nouveau. Dès la récolte, les consultations au centre de santé ont baissé. L'association Ubuvukanyi avait parié que parmi les maladies soignées incurables, la faim se hissait au premier rang. Le vrai remède a été trouvé. Des projets de semences sélectionnées de maïs, de vulgarisation d'engrais verts sont en cours de conception.

Rêvons aussi de voir les paysans travailler les marais pendant toutes les saisons. L'irrigation par le biais des petits barrages est le rempart contre la faim et aussi la base de l'augmentation de la production agricole sans engrais chimique. Nous rêvons de voir aussi les paysans de Muyebe s'affranchir des engrais chimiques au profit des engrais verts.

Rêvons aussi que ces paysans s'affranchissent de la dure corvée de retourner la terre à chaque saison. Le mal de dos domine, la houe reste accrochée sur l'épaule de notre paysan. Si le paysan remplaçait la houe par rien. La terre n'est pas fertile parce qu'on l' a retournée. Au contraire. L'association suit de près une nouvelle technique agricole qui se développe en Australie, en Amérique, à ses débuts en France. Cette technique permettra aux paysans de Muyebe de ne plus utiliser la houe pour retourner la terre, de ne plus recourir aux engrais chimiques, de maîtriser la gestion de l'eau et de produire plus.

Rêvons aussi de voir tous les emplois agricoles de la zone de Muyebe transformés en emplois sous contrat. Des emplois générant des retraites, protégés par la prévoyance, une fiche de paye à la fin du mois. Le projet a été étudié et il a été présenté pour un financement.

Les voies de communication sont indispensables au développement en cours de la zone de Muyebe.

Ces rêves deviendront réalité les années à venir. Ils se réaliseront car la population y croit dans la bonne entente autour de ces projets communs.

Notre association a déjà réalisé plusieurs projets dans la transparence avec des comptes rendus précis des projets.

Jusqu'aujourd'hui, ils nous ont fait confiance :

  • Le ministère des affaires étrangères de la France;
  • La Région Ile de France (2 financements);
  • Le département du Val de Marne (2 financements);
  • Le CRIJ de Cachan (2 projets)
  • La région de Naples en Italie
  • La Caisse de Dépôts et consignation (1 projet);
  • Sanofi (Don des médicaments);
  • Le comité d'entreprise de Scheneider;
  • Deux entreprises privées qui nous financent chaque année;

Notre association a beaucoup d'idées, une grande volonté, une capacité de transformer une idée simple en bonheur de la population de la zone de Muyebe. Ces idées, cette volonté et cette capacité ne peuvent pas suffire à elles seules sans les aides des partenaires finaceurs.

Nous avons besoin de vous pour le bonheur de ces paysans. Nous avons besoin de vous pour innover, pour faire rêver. La transformation de cette société que nous avons déjà commencée sera votre fierté.

Votre contribution financière

Chers amis, chers amis du développement, de la solidarité,

Nous avons besoin de vous pour continuer sur notre chemin de développement de la zone de Muyebe. Nous avons fait un long chemin mais ce qui reste à faire est monumental. Nous avons beaucoup de projets à réaliser. Nous innovons, nous pensons déjà au futur de nos pauvres paysans de la zone de Muyebe. Nous ne pouvons pas faire une pause, ni ralentir la marche car ralentir c'est s'arrêter.

Nous avons un centre de santé qui soigne depuis janvier 2008 gratuitement la population de la zone de Muyebe. Cette population cotise à hauteur de 2 euros par an et par ménage. Nous intervenons dans le domaine de l'agriculture. Nous avons déjà distribué les semences sélectionnées de haricots achetées au Rwanda. Ces semences se répandent maintenant dans les communes voisines. Elles sont actuellement en province de Bururi.

Nous soutenons une école primaire. Nous avons initié une banque des femmes pauvres. 72 sources d'eau sont déjà construites dans la zone de Muyebe. Nous avons refait une route de 5 km.

Nous avons beaucoup de projets en attente de sources de financement. Nous lançons un appel à tout responsable d'un organisme de financement, toute personne pouvant cotiser 10 €, 100 € ou plus de nous contacter au mail ubuvukanyi@gmail.com

Nous lançons aussi un appel aux ressortissants de la zone de Muyebe de penser à leurs parents, leurs frères, leurs soeurs, voisins pour qu'ils nous rejoignent par leurs contributions financières aux projets. Personne ne viendra développer notre zone de Muyebe si les natifs ne s'en occupent pas.

Pour toute contribution financière à l'étranger, voici les coordonnées bancaires : IBAN : FR7610278060790002010780184 SWIFT : CMCIFR2A Au nom de l'association Fraternité Ubvukanyi

Au Burundi : BCB

IBAN : BI 12201012909838 SWIFT : BCRBBIBI Au nom de l'association Centre de santé Ubuvukanyi

Merci pour votre soutien.

Président de l'association Fraternité Ubuvukanyi

Nos activités continuent

L'association Fraternité Ubuvukanyi continue ses activités au profit de la population de la zone de Muyebe.

Les soins de santé au centre de santé Ubuvukanyi répondent aux attentes de la population de la zone de Muyebe. Le soutien scolaire a continué à l'école primaire de Muyebe.

Les projets de 2016 sont la modernisation de l'équipement du centre de santé et la construction de la maternité du centre de santé Ubuvukanyi.

INFORMATISATION DU CENTRE DE SANTE UBUVUKANYI

Le centre de santé Ubuvukanyi rentre dans la modernité en informatisant tous les services. Chaque infirmier a son ordinateur relié avec ceux des autres. A l'accueil, comme à la pharmacie, l'informatisation permet de communiquer et de recevoir des informations. La distribution des médicaments se fait en fonction de ce qui est prescrit visible dans l'ordinateur et non par papier qui peut ne pas laisser de traçabilité en cas de problème.

Le laboratoire permet à l'infirmier de lire les résultats des examens sans que le patient aille cherche des résultats.

Ce projet qui a pris du temps pour des raisons techniques permettra une bonne gestion du centre de santé et aussi à la simplification du partage des informations et des données du fait que tous les ordinateurs sont reliés à un serveur.

La formation sera permanente car ce outil devra évoluer et permettre d'intégrer d'autres besoins et atouts. Le centre de santé sera relié par internet au monde extérieur et le partenaire français Fraternité Ubuvukanyi pourra suivre de près les activités de ce centre de santé.

dimanche, août 28 2016

PRESENTATION DES ACTIVITES UBUVUKANYI

Atteindre les objectifs du millénaire de développement__ __

Réduire l’extrême pauvreté et la faim : Projet réalisé de distribution des semences sélectionnées de haricots en 2010. Assurer l’éducation primaire pour tous : Soutien scolaire annuel de l’école primaire de Muyebe et l’alphabétisation. Promouvoir l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes : Banque des femmes pauvres créée et alphabétisation. Réduire la mortalité infantile : L’ouverture de la maternité Ubuvukanyi. Améliorer la santé maternelle : Idem Combattre le VIH/SIDA, le paludisme et d’autres maladies : Centre de santé Ubuvukanyi . Assurer un environnement durable : Réfection des sources d’eau, étude d’un projet de vulgarisation des plantes fertilisantes

Depuis sa création, l'association Fraternité Ubuvukanyi a commencé ses activités au Burundi en janvier 2008 avec le centre de santé Ubuvukanyi. Elle a contribué au niveau financier et de l'organisation du centre de santé depuis la création jusqu'aujourd'hui. Le centre de santé Ubuvukanyi soignait gratuitement au départ deux collines de recensement et six mois après 10 collines. La zone couverte est de 25 000 personnes.

L'association Ubuvukanyi a réalisé beaucoup de projets toujours en partenariat avec l'association française Fraternité Ubuvukanyi.

Une distribution des semences sélectionnées de haricots achetées au Rwanda a eu lieu pour 2 000 familles en première phase et 2000 autres en deuxième phase. Ces haricots trois fois productifs que les haricots habituels ont permis de baisser la fréquentation du centre de santé. C' est ainsi que nous avons constaté que certaines maladies étaient liées à la carence des protéines. Ces haricots ont été distribués à une partie de la commune Nyabihanga. Deux ans après, on a retrouvé des haricots dans la province de Bururi.

Les deux associations ont aussi mis en place des projets de renforcement des connaissances à travers l'alphabétisation et le soutien scolaire aux enfants de la 6 è année de l'école primaire de Muyebe. L'école est passée de la dernière place à la première. Beaucoup de femmes ont été alphabétisées et ce projet continue jusqu'aujourd'hui comme celui du soutien scolaire.

samedi, avril 7 2012

Bienvenue sur le blog de l'association Fraternité Ubuvukanyi.

Ce site est en cours d'enrichissement. Le lecteur pourra suivre les actions de notre association.

Distribution de 10 tonnes de  semences sélectionnées de haricots par l'association Ubuvukanyi. 

Le centre de santé Ubuvukanyi soigne gratuitement la population de la zone de Muyebe


A Naples, l'association Ubuvukanyi a son partenaire nommée Fratellanza Ubuvukanyi.